La pêche du calamar se pratique en hiver. Bien que le soleil soit de la partie, le froid est notre premier adversaire. Ce matin, à 9 heures, il faut gratter la glace sur le bateau

 Le calamar se pêche avec un leurre artificiel :
la Turlutte.
Les modèle utilisés maintenant clonent un poisson muni de plumes.
Il existe des modèles lestés; dans notre cas c'est le modèle flottant qu'on utilisera.

Le leurre est monté en potence avec un plomb palangrotte d'un poids adapté à la profondeur et au courant. Aujourd'hui, c'est un plomb de 50 grammes qui est utilisé.

La quête du calamar commence. Il va falloir trouver à quelle profondeurs ils évoluent. A partir du fond, on va donc dandiner le montage et si aucune attaque ne se produit, on récupère un peu de fil et on recommence. On essaye ainsi à différents paliers de sentir la touche du calamar qui va s'accrocher sur les couronnes de piquants du leurre.

Lorsque le calmar se prends, il faut le remonter sans laisser de mou à la ligne et en fin de remontée, il va vraisemblablement cracher une certaine quantité d'encre noire. Ce n'est pas pour autant qu'il a épuisé ses réserves. Prenez donc soin à vous protéger vous et le bateau d'autres émissions "colorantes".

Ce n'est pas la pratique de tous les pécheurs mais pour ma part je préfère utiliser une épuisette lorsque la bête dépasse un certain poids, près du kilo pour celui-ci.

Au moment de sa prise, le calamar a une coloration superbe, presque irréelle qu'il va très rapidement perdre pour devenir blanchâtre puis presque transparent.

Si vous avez la chance de vous trouver sur un banc de ces céphalopodes, vous pourrez faire assez rapidement un joli panier. Attention simplement à éviter les décrochés car le fuyard (et surtout la fuyarde) risque bien d'entraîner avec lui (et surtout elle) l'ensemble des calamars.

Le calamar est un excellent appât pour la pêche de nombreux poissons, le loup en particulier. Pour ma part, je trouve que c'est un si bon mets que je préfère le consommer moi-même.