L'espadon voilier raffole des harengs frais. On le montera sur
un hameçon n° 9/0 auquel a été soudé un avançon d'acier de 50 cm. Le hareng est d'abord ouvert par la moitié, ce qui le fera battre
de la queue et dégagera son effluve.
Arrivé sur les lieux de pêche, la vitesse du bateau sera réduite. On mets à l'eau les teasers (leures sans hameçon pour exciter les poissons) et les lignes appâtées écartées par les tangons. à 5 noeuds | ![]() |
![]() | C'est maintenant que va commencer l'attente dont
la durée peut varier de 2 minutes à 2 jours !!!
|
Tout à coup, une voile apparaît derrière l'appât,
une épée sort de l'eau et frappe le hareng : une fois ou 10 fois ! Le voilier engame et pique vers le fond, accompagné par le bruit strident
du moulinet mis en roue libre.
| ![]() |
![]() |
C'est à partir de ce moment que le pêcheur entre vraiment en action. Attendre que le voilier ai fait demi-tour avec l'appât dans la gueule,
le laisser prendre une dizaine de mètres de plus, embrayer le moulinet et ferrer très sec.
|
![]() |
Si le poisson est bien ferré, le voilier saute. Ensuite il alterne sondages et sauts jusqu'au bateau.
|
A bout de force, il change de couleur et finit par se laissé venir, pratiquement mort.
|
![]() |
On peut alors le gaffer, mais un vrai pêcheur de voilier met un point d'honneur à le hisser par le rostre, à la main
ce qui est moins barbare avec un si beau poisson et ce qui offre la possibilité de le relâcher dans son élément mais demande
une certaine habitude.
|
![]() |