La première difficulté de cette
pêche consiste à disposer de vifs. Nous allons nous les procurer avec une épuisette à petite maille.
Si la capture est aisée pour qui a assimilé la technique, c'est un casse-tête pour qui débute.
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![]() | Une fois les premières sardinelles
ou "sardelles" capturées, il faut les conserver dans un sceau avec de l'eau suffisamment fraîche pour
maintenir nos petits poissons en vie.
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Il faudra escher rapidement afin que la sardelle ne souffre pas entre nos doigts
et ne soit pas morte lors de sa mise à l'eau.
On utilisera un hameçon numéro 6 fin de fer. On clouera la gueule en piquant les lèvres du bas vers le haut.
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Et voila, on est fin prêt a attendre les premières touches. Si la législation le permet, on pratiquera
à l'embouchure des fleuves côtiers ou à la sortie des ports. La touche est très violente. Le bouchon
part comme "une fusée". Il n'est pas nécessaire de ferrer instantanément.
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Rapidement, le premier maquereau est pris. Il s'agit de petits maquereaux ou lisettes. Pour les attirer sur
le coup, on jette autour du bouchon les sardelles qui inévitablement vont mourir dans le seau même si
on prends soin de remplacer une partie de l'eau régulièrement
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Les prises vont être très rapprochées pendant un moment puis s'arrêteront pendant un autre moment pour reprendre
ensuite
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On peut aussi pratiquer à partir de son bateau amarré à sa place au port. Dans ce cas, il faudra veiller à
ce que la ligne ne se prenne pas dans les cordages ou dans l'embase des moteurs.
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Parfois, un autre invité se présente. Souvent une alose, parfois une oblade, plus rarement un loup. De toute
façon, il faut toujours avoir une épuisette à portée de main.
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Alors, on est pas bien à pécher le maquereau au vif ?
Les adeptes de la pêche à la perche vont retrouver rapidement leurs habitudes, seules les sardinelles
remplaçant les vairons.
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